Penser un nouveau référentiel

La première étape est de circonscrire un groupe de matériel présentant une cohérence technique (technique de montage, de finissage, de cuisson), une cohérence fonctionnelle (vaisselle, cuisson, etc.), et une cohérence régionale, un faciès, déterminé par un groupe d’ateliers. Comme elle naît d’une réponse ou d’une création d’artisans à des besoins de consommateurs, la céramique, tout en suivant des contraintes techniques, économiques et fonctionnelles, n’est pas conçue en un système, et si l’on recherche donc une cohérence, on peut toujours accepter des exceptions.

Le groupe ainsi constitué doit être attribué à une ou plusieurs catégories. De nombreuses catégories de la céramique existent déjà et nous privilégions la tendance à l’homogénéisation, c’est-à-dire que dans une même langue, des productions similaires sont dénommées de la même manière. Il n’est pas question cependant de modifier des classes admises par tous. Pour que les catégories ne se rangent pas dans l’ordre alphabétique, une clef hiérarchique fixée par leur fonction, leur qualité et leur ampleur commerciale leur est donnée. Chaque catégorie doit comporter un code (TS pour Terre sigillée, GLT pour Glaçurée de table)

La classification des types doit rechercher une cohérence par groupes de formes (Assiette, Jatte, Bouteille, ou Assiette et Coupe) par similarité morphologique (plus qu’une logique numérique ou chronologique).