Les dérivées hispaniques de terre sigillée (DTS-A/B). Las imitaciones de terra sigillata

Les dérivées de terre sigillée tardive recherche une similarité à la terre sigillée, mais se distingue de celle-ci par des distinctions techniques et morphologiques, plus ou moins marquées. une technique de fabrication différente et par un répertoire. Les dérivées de terre sigillée sont lissées ou couvertes d’un engobe et sont cuites en mode A (DTS ou DTS-A) ou B (DTS-B).

Dans la péninsule ibérique, des centres de production sont connus et peuvent susciter des groupes régionaux, comme à Lugo et à Braga, dans le nord-ouest de la péninsule, et des centres plus locaux ou jusqu’à présent non identifiés.

Si les imitations tardives apparaissent au IIIe s., elles se développent et perdurent jusqu’au Ve s. Leur répertoire s’inspire principalement des productions africaines (C et D), mais aussi hispaniques, gauloises et orientales, mais entraînent la création de formes originales.

L.C. Juan Tovar a établi l’état des connaissances sur cette catégorie et proposé une typologie originale, comprenant 103 formes et leurs variantes. La classification distingue les formes ouvertes (A) et fermées (B) et un numéro pour les groupes typologiques (A1, pour les plats, A2 et A3 pour les bols, B2 pour les cruches, etc.) ; ensuite les types sont numérotés et reçoivent une lettre pour les identifier les variantes. Le nom de l’auteur (Juan Tovar) donne le préfixe des types, ce qui correspond à Juan Tovar A3.16b ou Juan Tovar B1.5a.

Juan Tovar L.C., « Las cerámicas de imitación de Terra sigillata de época tardorromana en Hispania (siglos III-V d.C.) », dans Manual de cerámica romana IV. Producciones cerámicas de época medio-imperial y tardorromana, Madrid, 2019, p. 289-413.